Le développement durable, une multitude de biais d’actions !

Non, le développement durable n’a rien à voir avec la photographie argentique ou la programmation informatique ! Vos réponses au sondage prouvent que vous le savez : c’est en lien avec l’écologie. Oui, mais en vérité, cela ne s’arrête pas à la protection de l’environnement et regroupe bien d’autres activités que le tri des déchets et l’agriculture biologique !

Le développement durable, qu’est-ce que c’est ?

La définition formelle est un peu compliquée et nous vient de la politicienne norvégienne G. H. Brundtland, qui la formule ainsi, en 1987 : « le développement durable, c’est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. »

Le développement durable repose sur trois pilier interdépendants.

Le développement durable repose sur trois pilier interdépendants.

En effet, depuis le début du XXe siècle, on s’inquiète de plus en plus de l’avenir de nos ressources naturelles et donc, de l’avenir de nos enfants. Car bien que l’on produise suffisamment de denrées pour nourrir l’ensemble de la population mondiale, une personne meurt de la faim toutes les quatre secondes. En cause : le gaspillage, la pauvreté et le détournement des matières premières consommables vers la production de carburant. A ce rythme, il faudra bientôt l’équivalent de deux planètes et demi pour répondre à notre surconsommation !

Il s’agit donc de réfléchir mais surtout, d’agir. A l’échelle de la planète, il faut repenser notre consommation, nos investissements, notre rapport à l’autre et au monde, bref : repenser l’activité humaine et la transformer. En ligne de mire : la recherche d’un équilibre cohérent sur le long terme.

Et l’ESS, dans tout ça ?

L’activité humaine, c’est bien vaste ! Pour simplifier, disons qu’elle repose sur trois piliers majeurs : l’économie, le lien social et l’environnement. C’est dans ces trois cercles interdépendants que doit être envisagée notre activité pour qu’elle se développe durablement. Plusieurs questions composent cette réflexion : notre économie est-elle viable pour l’écologie ? Quelle quantité de marchandise les ressources naturelles nous permettent-elles de produire ? Quel est l’impact de notre société sur la planète ? Notre économie est-elle équitable ? Profite-t-elle à tous ? Donne-t-elle l’occasion à tous d’y être acteurs ?

Maintenant, on comprend mieux pourquoi l’économie sociale et solidaire se retrouve au cœur des enjeux du développement durable : ses divers acteurs s’efforcent de créer une alternative à l’économie dite classique pour placer l’humain avant le profit, la durabilité avant la consommation immédiate. Que ce soit par un fonctionnement interne inclusif, participatif ou coopératif ou par des actions qui visent le bien-être de la collectivité, l’aide aux plus démunis ou le respect de l’environnement, les structures de l’ESS transforment le monde professionnel en s’efforçant de le rendre plus juste, plus solidaire et plus humain.

En France, ce sont 10 % des emplois qui sont concernés et ce secteur est en pleine expansion. On y trouve des métiers aussi variés qu’intéressants : de l’agriculture au monde bancaire, du commerce à l’éducation, tous les domaines sont représentés et chacun peut y trouver sa place ! Chez Babyloan, il y a ainsi une responsable de gestion et d’administration, une responsable des partenariats entreprises, une équipe web et communication, un pôle qui gère les investissements et analyse les Institutions de microfinances (IMF)… comme dans une entreprise classique !

Une nouvelle forme de démocratie

Le développement durable est un biais d'action citoyenne majeur et participe donc activement à la démocratie.

Le développement durable est un biais d’action citoyenne majeur et participe donc activement à la démocratie.

In fine, le développement durable s’inscrit dans une démocratie nouvelle : tous les acteurs de la société, du citoyen à l’entreprise en passant par la société civile et les autorités publiques, sont amenés à participer à ce grand projet de bien commun. Car nous sommes tous concernés par le changement vers un monde viable. Trier ses déchets, consommer bio et responsable, mais aussi s’engager dans des projets solidaires et sociaux, mettre en place des politiques respectueuses, globales et durables : c’est un choix autant individuel que collectif pour trouver un équilibre qui garantira l’égalité, la cohérence et la viabilité, pour nous et pour nos enfants.

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